L'ExoMars
Lancement : le 14 mars 2016 Arrivée et atterrissage : le 19 octobre 2016
État de la mission : active
Le 19 octobre 2016, ExoMars 2016, la première de deux missions européennes, atteindra la planète Mars!
La mission ExoMars 2016 de l'Agence spatiale européenne est une mission qui compte deux composantes :
un satellite en orbite autour de Mars (le Trace Gas Orbiter), qui étudiera l'environnement martien depuis l'espace;
la sonde Schiaparelli qui atterrira sur Mars.
L'histoire en images
Faites défiler les images ci-dessous pour en savoir plus sur la collaboration du Canada à la mission européenne vers Mars.
La vie a-t-elle déjà existé sur la planète rouge?
La réponse à cette question constitue l'un des plus grands mystères de la science. (Source : NASA, ESA, Équipe Hubble Heritage (STScI/AURA), J. Bell (ASU), M. Wolff (Space Science Institute).)
Les premiers astronomes ont étudié Mars, cet astre rougeâtre dans le ciel, à l'aide de leurs télescopes. Mais aujourd'hui, comme en témoigne la quarantaine de sondes spatiales envoyées vers la planète rouge, l'humanité s'en remet aux explorateurs robotisés pour en apprendre plus sur notre voisine du Système solaire, d'ici à ce que des astronautes y posent eux-mêmes le pied. (Source : NASA/JPL-Caltech/MSSS.)
Le 19 octobre 2016, la première de deux missions européennes atteindra la planète Mars pour y chercher des indices qui pourraient permettre de trouver réponse à la grande question : sommes-nous seuls dans l’Univers?
(Source : ESA, ATG medialab.)
La feuille d'érable sur Mars : le Canada est le seul participant non européen à la mission de l'Agence spatiale européenne.
Le Trace Gas Orbiter d'ExoMars embarque une technologie canadienne — une antenne de communication produite par l'entreprise canadienne MDA après l'obtention du contrat pour sa fabrication. La participation de l'entreprise à la mission a été rendue possible grâce à un accord de coopération entre le Canada et l'Agence spatiale européenne. (Source : ESA – B. Bethge.)
L'Agence spatiale canadienne finance également la participation de deux scientifiques canadiens à la mission.
M. Livio Tornabene (de l'Université Western) est un cochercheur canadien qui travaille avec l'imageur CaSSIS (Colour and Stereo Surface Imaging System) embarqué sur le Trace Gas Orbiter (TGO) d'ExoMars. Le TGO a pour objet de caractériser les gaz à l'état de trace dans l'atmosphère martienne, particulièrement le méthane, et d'en déterminer les sources.
Grâce au soutien financier de l'ASC, M. Ed Cloutis (de l'Université de Winnipeg) étudiera la composition de la poussière présente dans l'atmosphère martienne.
Le caisson de simulation d’environnement martien de l’Université de Winnipeg. C’est ici que les scientifiques exposent les minéraux à des conditions similaires à celles qui règnent sur Mars afin de déterminer comment ils changent, s’il y a lieu, lorsqu’ils sont exposés aux conditions martiennes. Les résultats de cette expérience permettront aux chercheurs de mieux cartographier la géologie de surface de la planète Mars et de déterminer les environnements susceptibles d’avoir pu héberger la vie dans le passé. (Source : Université de Winnipeg.)
En 2020, un rover de l'Agence spatiale européenne se posera sur Mars afin de l'explorer. Le châssis et les composantes électroniques de ce rover seront fabriqués par MDA, et les caméras de navigation, par Neptec Design Group, une autre entreprise canadienne. (Source : ESA, ATG medialab.)
Ensemble, les missions ExoMars 2016 et ExoMars 2020 nous permettront de mieux comprendre l'atmosphère martienne, fourniront des indices pour déterminer si la vie est déjà apparue sur Mars et aideront à mettre à l'essai des technologies en vue d'une future mission de retour d'échantillons martiens. (Source : ESA, ATG medialab.)
Source : Agence Spatiale Canadienne